Un curieux projet de boulevard... (2/2)
Second volet de mon article sur ce curieux boulevard intérieur que la Ville du Havre avait projeté de réaliser en 1871-72, entre l'extrémité nord-ouest de l'actuelle Résidence de France et l'ancienne Place Richelieu (carrefour entre les actuelles rue de Paris et rue Richelieu)... projet qui ne vit finalement jamais le jour !
Accrochez-vous : aujourd'hui, il y a de la lecture, mais comme je suis un peu feignant sur les bords, je ne me suis pas donné la peine de vous transcrire l'intégralité des documents présentés : il vous faudra donc vous user les yeux et lire les documents de visu. Il s'agit du rapport de la commission chargée d'examiner ce projet. Cliquez sur chaque photographie pour l'agrandir. Conscient que la lecture n'est pas aisée via le blog, je tiens à disposition de qui me le demandera les photographies de cet article. Faites-en simplement la demande dans les commentaires sans mentionner votre adresse mail dans le texte et je transmettrai.
Ce projet avait pour but :
- La création d'un boulevard intérieur, de 22 mètres de largeur, partant de la place Richelieu et aboutissant au Boulevard François Ier où il devait bifurquer pour se relier aux voies nouvelles à ouvrir dans le quartier du Perrey.
- La transformation de la partie de ce dernier quartier comprise entre la rue des Glacis et la mer, par la création d'un certain nombre de rues de 12 mètres, les unes à peu près parallèles à la rue des Glacis, les autres à peu près perpendiculaires à la plage.
- La création d'un boulevard maritime, de 20 mètres de largeur s'étendant de la batterie de Provence (juste à côté de l'établissement de bains Frascati) au Boulevard de Strasbourg (l'ancien boulevard de Strasbourg allait de la gare à la plage : il s'agit donc de l'actuelle avenue Foch), comprenant l'établissement d'un mur de quai, avec parapet.
- Ces boulevards devaient être bordés de maisons de construction élégante.
- En dehors de ces boulevards était aussi mentionnée la construction d'un vaste établissement de Bains, au nord de l'Epi à Pin, qui devait concourir à l'embellissement de la ville.
Sources : Archives Municipales du Havre.